Empruntant aux formes et aux perceptions de la géographie et
de l’art contemporain, le bâtiment devient un dispositif tellurique mêlant
l’espace de la ville à celui du jardin, enrichi par un jeu très maîtrisé de
perceptions visuelles et sensorielles.
À un volume parachuté dans un lieu, le projet préfère une
série d’interventions jouant avec l’épiderme du site. Faisant disparaître
l’architecture, cette série aboutit à l’émergence d’un paysage. Prolonger le
sol, l’inciser profondément une large vallée, répartir les fonctions entre les
deux rives pourraient être les étapes de la mise en forme du programme.