Le projet se fait passage, jonction de la ville vers sa
lisière. Les limites spatiales sont floutées, l’espace de la ville et celui du
campus s’enchevêtrent, se fondent en un continuum,
sans occasionner de conflits d’usages ou d’indécision quant à son affectation. Les
plateaux deviennent des jardins ouverts, tandis que le rift forme une voie
permettant de pénétrer dans l’épaisseur de la matière ou de rejoindre l’autre
extrémité. Les usagers ne sont plus seulement les étudiantes de l’université,
mais chacun des riverains.