Constitué par deux immeubles de proportions carrées, l’édifice de CCTV se présente comme un grand écran, à l’échelle de la ville de Pékin. Son orientation protège des vents du Nord et de l’Ouest le cœur de l’établissement. La position géométrique de cette équerre est réglée par l’alignement des extrémités sur les axes marqués par les tours environnantes qui créent avec le building de CCTV une dialectique urbaine : comme de nouvelles portes de la ville. Cette situation très remarquable, très visible sur rue, est aussi très exposée à la lumière du soleil. En conséquence, pour se protéger du soleil et du vent, la façade est couverte d’ombrelles géantes formées de structures métalliques en acier inoxydable et en toile métallique tissée. Cette couverture aérienne flotte au-dessus de l’Architecture très rationnelle et fonctionnelle de l’édifice. Le dessin de ces éléments métalliques, léger et souple, crée un mélange d’architecture poétique et scientifique. Avec plus de deux cents ombrelles, le bâtiment revêt un habit de lumière de jour comme de nuit, changeant au rythme de l’intensité des rayons de la lumière naturelle, suivant les mouvements du soleil, de la lumière artificielle, suivant les événements nocturnes : comme un écran géant actif 24 heures sur 24. Le résultat est un morceau de géographie, un bâtiment-territoire, une ville verticale, comme une montagne du haut de laquelle on voit le monde et on communique avec lui.