« Un ensemble de 40 pièces, pour la plupart jamais vues et signées des plus grands noms de l’art conceptuel et minimal tels Carl André, Daniel Buren, Donald Judd, François Morellet, Claude Rutault, Niele Toroni... Pourquoi la collection Billarant ? Parce qu’une réelle complicité et une profonde amitié lient l’architecte aux collectionneurs pour lesquels Perrault a édifié, aux portes de Nantes, l’usine Aplix. »

« Rares sont les architectes qui vivent et travaillent "dans leurs murs". Dominique Perrault est de ceux-là. Après plus de quinze ans passés au septième étage de l’Hôtel industriel Berlier édifié par lui-même, l’agence Perrault déménage et s’installe à deux pas de la place de La Nation. Une petite rue étroite en L, comme le quartier en compte tant, bordée de constructions récentes à la facture médiocre et reliant le boulevard Voltaire à la rue Chanzy. Et au milieu, une ancienne fabrique édifiée à l’orée du XXe siècle. Sans rien toucher à la structure d’origine, Perrault la réhabilite, l’ouvre sur toutes ses faces et l’évide pour composer un espace à géométrie variable, tout de flexibilité, de souplesse et de lumière. Et surtout, compose un lieu dont la simplicité n’a d’égale que la complexité : "travailler, étudier, habiter, exposer, stocker…", tel était l’objectif de l’architecte. Créer un lieu expérimental, une ruche, une "factory", au sein duquel la recherche, expérimentale ou appliquée, soit clairement et fermement valorisée. 

« L’avenir de l’architecture ! » affirme Perrault. 3000 mètres carrés composés d’une succession de lieux indépendants mais tous connectés entre eux et au sein desquels l’agence cohabitera avec un centre de recherche, des logements pour étudiants et un espace d’exposition de 450 mètres carrés. Le tout dans des tonalités de blanc et de gris, niché sous une étonnante charpente métallique et accoté à un jardin plus parisien que nature. Pour inaugurer cette nouvelle agence, l’espace d’exposition accueillera une partie de la collection de Françoise et Jean-Philippe Billarant, un ensemble de 40 pièces, pour la plupart jamais vues et signées des plus grands noms de l’art conceptuel et minimal tels Carl André, Daniel Buren, Donald Judd, François Morellet, Claude Rutault, Niele Toroni….
Pourquoi la collection Billarant ? Parce qu’une réelle complicité et une profonde amitié lient l’architecte aux collectionneurs pour lesquels Perrault a édifié, aux portes de Nantes, l’usine Aplix, dans une écriture en parfaite résonance avec celle des artistes de la collection. »