L’exposition
s’articule autour de cinq thèmes qui montrent comment la recherche
architecturale de DPA sur le « Groundscape » s’est déclinée pendant
les 30 dernières années. Chaque thème a ensuite été développé suivant la même
structure formée de trois parties autonomes : Chroniques / Fictions /Atlas.
Introduction :
La première
salle de l’exposition introduit le thème général du « Groundscape ».
1.
Sol artificiel
Cette salle
montre les œuvres de DPA où le projet architectural coïncide avec la
construction d’un nouveau sol urbain ou naturel.
2.
Puits
Cette salle
présente une série de projets d’architecture et d’infrastructure de
« haute profondeur ».
3.
Sol de verre
Celle salle
présente une série de rénovations radicales de projets, dans lesquels de
nouveaux programmes fonctionnels ont été placés en dessous de bâtiments
existants et couverts sous des canopées de verre.
4.
Géographie
Cette salle
présente des projets en relation avec le paysage et la topographie naturelle.
5.
Instruments
Dans cette
salle le visiteur peut découvrir tous les projets de DPA dans lesquels
l’architecture a été utilisée comme un instrument pour amener la lumière
naturelle à des espaces souterrains.
6.
Vidéos
Dans cette
pièce, un vidéo projecteur présente des animations 3D de sept minutes qui
décrivent des projets abstraits et d’autres plus réalistes de
« groundscape ».
Trois chapitres : Fictions, Atlas,
Chroniques
Fictions
Littéralement
« construction imaginaire », la « fiction » revêt ici une vocation
argumentative et explicative, se replaçant volontairement dans la longue lignée
des grandes utopies architecturales à la française. Aimablement provocantes,
ces fictions n’ont d’autre ambition que celle d’ouvrir les esprits à une
nouvelle approche de la métropole et de son patrimoine, en travaillant sur son système
racinaire. C’est ainsi par une stratégie de bouture que les fictions revisitent
les monuments et icônes architecturales du Grand Paris afin de mieux les
acclimater à un terreau métropolitain en évolution permanente.
Atlas
« L’Atlas »
est un travail de recherche et d’identification d’œuvres que l’agence DPA a
mené autour du ‘Groundscape’. Ce système de références, aussi bien formelles que
conceptuelles, permet de replacer les expérimentations souterraines de DPA dans
un environnement intellectuel qui transcende le domaine de l’architecture. L’Atlas
n’est donc pas simplement une collection de documents, mais bien un outil
fondamental du processus de recherche architecturale par lequel nous
revendiquons à la fois l’autonomie de l’architecture et la nécessité du
dialogue interdisciplinaire.
Chroniques
Depuis 1985
avec le projet de L’Université de Droit et Lettres à Angers, Dominique Perrault
aura conçu en 30 années de pratique plus de 55 projets ayant attrait au «
Groundscape ». L’exposition s’articule autour d’une sélection de projets de l’agence,
présentés comme les documents de travail d’une recherche continue sur le souterrain.
Ces instantanés de la vie de l’agence figent trois étapes du projet : la
conception avec ses croquis, maquettes et perspectives, la mise en œuvre avec
des images des grands chantiers, et enfin le bâti réalisé soumis à l’œil du
photographe.